Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie est belle, le monde pourri*
18 juin 2008

En vrac

Je suis revenue il y a déjà quelques heures de la piscine. Mes 44 longueurs ont donc été faites et je suis plutôt satisfaite de moi. Je dois avouer que nager dans la piscine extérieure est toujours aussi plaisant. Surtout lorsque le soleil point le bout de son nez. Les rayons qui tapent contre l'eau, qui finissent presque par nous éblouir, et qui nous réchauffent finalement. Un soutien qui aide à tenir.
Petit à petit, je me rends compte que je retrouve les mêmes. Les habitués. C'est rigolo. On se connait sans se connaitre. On se sourit, on se dit bonjour. On échange parfois quelques mots. Parfois pas.

Les heures et même les jours défilent. Ca me fait peur. Nous sommes déjà mercredi. Déjà... Pourquoi? Je m'étais dis que je préfèrerais avoir cette semaine à la fin de mon stage. Je me dis finalement que ce n'est pas plus mal. Pouvoir souffler un petit peu, respirer, essayer d'oublier et de se changer les idées. Ce n'est pas toujours évident mais ça fait du bien. Au moins ça.

C'est hier après midi que j'ai fini de déménager mon appartement. J'ai rarement fait autant d'allez-retour entre mon chez moi et la voiture. Je ne pensais pas que j'aurais accumulé autant de petites choses en deux ans.
Mes presque 40m² n'ont jamais été aussi propre je crois. J'ai découvert un nouveau produit miracle pour faire les vitres et je n'en suis pas peu fière. Parce que oui, il m'en faut peu pour être heureuse. Ne plus revoir Gripsou et ses sous entendus douteux. Cela ne me manquera certainement pas.

J'ai rendu mon indépendance pour quelques mois. Et ça... ça risque d'être parfois difficile. Au moins au début.

Doucement mais surement, je réfléchis à ce que je vais pouvoir raconter pendant ce fichu oral. Je me sens un peu bloquée. Difficile de faire cette synthèse, surtout maintenant. Mais je n'ai pas vraiment le choix puisque, pas le droit à l'erreur. Pas là, pas maintenant, surtout pas pour ça.
Malgré tout, j'ai du mal à me plonger dedant. Je crois que je n'ai pas la tête à ça. Trop de doutes, de questions et de remises en cause. Parfois, j'aimerais mettre mon cerveau sur pause, mais je n'ai toujours pas trouvé le fameux bouton. Dommage...

Publicité
Publicité
Commentaires
La vie est belle, le monde pourri*
Publicité
La vie est belle, le monde pourri*
Publicité