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La vie est belle, le monde pourri*
12 septembre 2008

Le sport c'est la santé, le travail finira par me tuer.

Oui, je l'avoue, après 21heures de travail, deux jours à me lever à 5h33 (oui, c'est précis je concois mais il ne faut pas que je commence à me plaindre car ce n'est que le début), je suis fatiguée et je n'ai en tête que des titres bidons. Ainsi soit-il.

Ce soir, nous allons aborder... les études. Parce que c'est la mode en ce moment, c'est top c'est in et que... j'en avais envie. Basta. Parce que les études , et les études d'inf (inf, ca fait plus mieux qu'infirmière, je viens de le décider) plus précisément, eh bien ce n'est pas rien. Ces études ça veut dire supporter trois ans et trois mois de stress intense, à alterner entre les cours et les stages.
Qui dit cours dit médecin qui sont aussi pédagogues que ma grand mère dans la samba, flots de mots que tu as plus ou moins du mal à comprendre (c'est vrai au fond, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer? Le langage des professionnels de la santé est un langage à part. Langage qui permet de se parler de choses et d'autres sans que les patients puissent comprendre. Et c'est là que tu passes pour une personne super intelligente). Les cours signifient également une évaluation tous les deux mois, entre 20 et 35heures de cours par semaine (plus 35heures que 20 quand même) plus tout le travail à côté. Sans oublier la quasi inexistance des vacances. Bien sur, les cours ne suffiraient pas. Il faut des stages pour aggrémenter le tout. Les choses seraient trop simples sinon.
Les stages... quel grand moment. Tu es accueillis plus ou moins bien, tu rencontres des équipes tellement barges qu'elles mériteraient d'être hopitalisées en psy (et peut être même qu'elles pourraient avoir un tarif de groupe, nan?!?), tu peux changer au moins trois fois de prénom en un mois... voir ne plus en avoir du tout. En stage, tu dois être capable de voir tout et n'importe quoi. Il m'est souvent arrivée de me voir refiler tous les patients les pires des services. Le petit papy qui sonne au moins 10fois pendant ton service, l'épileptique violant qui veut se défouler sur toi, la petite mamie qui veut se sauver tous les jours, l'éthylique qui continue de boire en étant hospitalisé et qui à comme principal occupation de te sortir moultes mots aussi dégueulasses les uns que les autres et j'en passe. Ahhhhh la, tu as intéret d'avoir de sacré capacité d'adaptation (et de savoir te taire et dire amen à tout et faire secrétaire et faire brancadrière ou transporteuse..Savoir être multifonction... tout simplement)
(Je passerai bien entendu les petits mots gentils, les encouragements, les sourires, les regards, la demande en mariage,  les phrases à mourir de rire, les petites attention qui font que...) Je passe tout ça parce que sinon, vous penseriez que c'est trop facile, que c'est trois ans finger in the nose et je pourrais pas vous parler du... SPOOOOOOORT!

Qui l'eu cru? Moi la glandouilleuse non sportive de service... Qui aurait cru qu'un jour je me mette au sport, et surtout que j'aime ça.
Après avoir tué sauvagement Steppy et avoir saturé de la corde à sauter. Après m'être rendu compte que j'avais BESOIN de ça si je ne voulais pas me retrouver sous prozac (prozac la petite pilule du bonheur!), que ça me faisait du bien, que ça me permettait de me défouler, de me décharger de toute cette pression, j'ai décidé de m'inscrire pour trois mois et demi à des cours de fitness.

Alors voila, depuis lundi, je me suis lancée dans la grande aventure du fitness et compagnie. Jogging, baskets, et c'est parti! Un abonnement illimité que je me dois de rentabiliser. Alors je teste, j'aime, j'aime moins. Ca dépend du cours, du moment de la journée. Ca bouge, plus où moins. Je cours, je saute, je vais de droite à gauche. Je n'arrête pas de me voir là dans cette glace (qui a eu la facheuse idée de nous installer dans la salle de danse?) et je me trouve parfois bien ridicule. J'ai regretté de ne pas avoir ma fameuse bouteille d'eau le premier soir. Ca ne s'est plus jamais reproduit, PROMIS!

Je finis par me découvrir de nouveaux muscles et je rentre presque tous les soirs avec de jolies courbatures. Mais ça me plait. Sentir son corps, forcer. Après 45minutes à 1h15 je rentre chez moi transpirante, puante (bah quoi? il faut dire les choses comme elles sont!) mais toute euphorique. Le sourire jusqu'aux oreilles, je pourrais sauter partout tellement je me sens bien.

Alors voilà, ce soir, je peux vous dire que j'ai découvert mon prozac à moi, et ça c'est chouette (et tellement moins nocif...)!

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Commentaires
G
Prends soin de toi...<br /> je t'embrasse fort, et dépose une cargaison d' * juste pour toi, et ton sourire!<br /> (L)
La vie est belle, le monde pourri*
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