Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie est belle, le monde pourri*
1 septembre 2008

Lui.

Au fond, ca fait quelques temps que j'ai envie d'écrire à ce sujet, à son sujet. Depuis là bas, plus rien n'est pareil. Tout tournicotte dans ma tête. Les idées, les mots, les paroles, les gestes se mélangent. Je me dis que oui, et puis que non. Mais finalement, il faut que j'écrire, je dois le faire. Au moins pour poser mes idées, au moins pour poser tout ce que je ressens quelque part. Pour moi, juste ça.

Après ces quelques semaines de retour au domicile familial, j'avais presque réussi à tourner la page. Je me disais que tout ce qu'il avait dit, c'était sur le coup de la colère, que moi non plus je n'avais pas été facile. Je m'étais dis que c'était comme ça, que c'était dit! J'en étais même arrivée à me dire que j'étais qu'une grosse nulle, que c'était tout de ma faute et que finalement, tout ce qu'il m'a dit je l'avais bien mérité. Mais c'était dit, c'était fait et il fallait passer à autre chose. Je n'avais pas le choix, pas vraiment...

Et puis il y a eu ce mail qui a tout changé, ces mots, comme des coups de poignard qui s'enfoncent doucement mais surement, avec une douleur attroce qui s'installe. Les yeux qui piquent, les idées qui se mélangent. Lui qui n'aime pourtant pas écrire. Peut-être que c'était réfléchis. Ou pas... Mais qu'importe! Jamais au grand jamais je n'aurais pu imaginer qu'il puisse m'écrire des choses pareil. Parce qu'au fond, il est mon sang et ça, rien ne pourra le changer. C'est bien ça oui, mais ça ne l'a pas empèché. Je ne sais pas ce qui lui a pris et je n'ai pas très envie de le savoir. Il m'a fait mal, très mal. Il a beau dire tout ce qu'il veut, je sais que je ne suis pas comme ça. Je sais que tout ne m'est pas naturel, que je ne suis pas la pire des garces, que je ne suis pas la plus grande égoiste, que je ne suis pas manipulatrice et je sais aussi que je m'intéresse aux gens qui m'entourent. Je ne suis pas comme ça, je ne peux pas l'être.

Il y a eu par la suite ce coup de téléphone un peu programmé. Ou je n'ai pas pu tout lui dire . Parce que je sais qu'il aurait eu mal et moi, je  ne voulais pas. On a fini en pleurs je crois. Je me sens pitoyable quand j'y repense. Je n'ai jamais aimé pleuré en présence de quelqu'un ou à travers un téléphone. Parce que quand je pleure, on rentre dans mon intimité, parce que j'ai l'impression qu'on peut lire en moi comme dans un livre ouvert. Et pourtant...

Il n'a pas voulu venir passer le week end ici et c'est tant mieux. Pour tout avouer, je n'avais pas envie de le voir, je n'ai toujours pas envie. Si vous saviez comme je lui en veux! Si vous saviez... J'ai beau tourné et retourné je ne comprends toujours pas le pourquoi du comment. Je ne sais pas si un jour je pourrai comprendre malgré tout . J'ai peur de son retour, parce que je ne connais pas la façon dont je pourrai réagir.

Quoique j'en dise, malgré mon petit sourire, ses mots reste ancrés dans ma tête et j'ai mal...

*Quelque chose s'est cassé! Il me faudra du temps...

Publicité
Publicité
Commentaires
A
On en a parlé, contente que tu aies écrit cet article (tu vois que des fois j'ai des idées qui marquent).<br /> Tu sais quelqu'un a bien dit "on ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis", aussi dur que ça puisse être (et oh combien je te comprends sous une autre situation)c'est vrai, toi tu vas la fonder ta famille (et d'abord t'es réservée pour être nounou priviégiée!).<br /> Bisous tous doux!
G
* énorme calin *
La vie est belle, le monde pourri*
Publicité
La vie est belle, le monde pourri*
Publicité